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mantasoa

Ancien site industriel de Mantasoa

• Date de soumission : 15/02/2018
• Critères: (ii)(iv)
• Catégorie : Culturel
Soumis par : Ministère de la Culture, de l'Artisanat et de la Sauvegarde du patrimoine
• Coordonnées: Région Analamanga
L'« Ancien site industriel de Mantasoa » est un site historique, culturel et touristique s'intégrant dans le développement local et régional, constitué par un ensemble de monuments en pierres, en bois qui composent la cité industrielle artisanale édifiée par Jean Laborde (1800-1878), un français au service de la Reine Ranavalona Ière (1828-1861). Le site « Soatsimanampiovana » signifiant la beauté immuable, est le nom donné par Jean Laborde à cette cité ouvrière. Cette dernière fut la première de Madagascar produisant du fer, de la fonte, de la poudre et divers articles, du verre, du savon et des pots de terre cuite Le bien a marqué l'époque du XIXème siècle de la période d'expansion européennede conquête, d'échanges commerciaux et de transfert de technologie industrielle (Révolution Industrielle) sur la route des Indes. Tout ceci a apporté des innovations multiples entrainant de profonds changements et le développement notoire du Royaume de Madagascar (1817-1896). Des influences culturelles sur le plan architectural (style, matériaux .) et de nouvelles technologies (métallurgie, fabrication de poudre, de fusils.) ont été alors introduites etdéveloppées. Des savoirs en construction et en adduction d'eau ont été dispensés également. En définitive, l'implantation du site a créé un nouveau paysage à l'intérieur de l'île, à savoir un paysage industriel.

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eglise

Eglise catholique d'Ambodifotatra de l'Ile Sainte Marie

• Date de soumission :15/02/2018
• Critères: (ii)
• Catégorie : Culturel
Soumis par : Ministère de la Culture, de l'Artisanat et de la Sauvegarde du patrimoine
• Coordonnées : Région Analanjirofo, E17 00 20.1 S49 50 56.8
L'église catholique d'Ambodifotatra est le couronnement de dix ans de missions d'évangélisation (1837 à 1847) du Père Pierre Dalmond à Madagascar, principalement à Sainte Marie, Nosy-Be, Tuléar ainsi qu'aux Comores, à Mayotte. C'est la première église catholique en dur construite à Madagascar, un monument historique qui se trouve sur l'Ile Sainte Marie au large de la côte Est de la Région d'Analanjirofo. Dominant la baie et faisant face à l'Ilot Madame, elle est bâtie sur une colline et mesure 35 mètres de long, 10 mètres de large et 12 mètres de hauteur. Elle possède un clocher en pointe en contre bas duquel se trouve la sacristie dotée de trois fenêtres et une porte. C'est une construction en pierres de taille, de moellons de granit utilisant comme liant la latérite mélangée à du gravillon et du sable. Plus tard, les murs de pierre ont été renforcés et maintenus fixés par une lourde charpente en fer. Le bâtiment possède une porte principale au Nord et six fenêtres cintrées et vitrées de chaque côté des deux longueurs. A l'intérieur, la voûte de la nef est soutenue par des charpentes marines en bois. L'autel est fait de plaques de fonte coulée dans les arsenaux de la marine française et présente des motifs de rosaces séparant des bas-reliefs de saints dans des cadres médaillons surmontés de croix. Au fond, un escalier de 19 marches mène à la tribune à balustres au-dessus de la porte principale. L'église a conservé son usage et fonction originels, un lieu de culte pour les catholiques.

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hara

NOSYnakà (Sahamalaza, Nosy Hara, Nosy Tanikely, Lokobe, Ambodivahibe, Ankarea, Ankivonjy)

• Date de soumission : 15/02/2018
• Critères: (viii) (ix) (x)
• Catégorie : Naturel
Soumis par : Ministère de la Culture, de l'Artisanat et de la Sauvegarde du patrimoine
• Coordonnées: Régions Diana et Sofia
Le bien en série NOSYnakà se trouve à l'extrémité, en amont de la région pointe de la biodiversité de l'Océan Indien, juste après le « Triangle de Corail » qui abrite la plus grande abondance d'espèces par unités de surface dans un écosystème marin tropical, en termes de diversité des espèces marines des eaux peu profondes. Mais ce site n'est pas seulement une partie importante de cette région de haute biodiversité, elle présente aussi des caractéristiques géologiques et océanographiques qui peuvent être des déclencheurs clés pour les interactions océano-climatiques et constituent des récifs habitats en amont pour plusieurs espèces marines de cette zone très riche en diversité. Il est constitué de 7 aires marines protégées de différentes catégories selon la classification de l'UICN :
1-Parc National marin Nosy Hara : catégorie II
2-Parc National Sahamalaza Iles Radama : catégorie II
3-Parc National Lokobe : catégorie II
4-Parc National Nosy Tanikely : Catégorie II
5-Aire Marine Protégée d'Ambodivahibe : Paysage Harmonieux Protégé, Catégorie V
6-Aire Marine Protégée Ankivonjy : Paysage Harmonieux Protégé, Catégorie V
7-Aire Marine Protégée Ankarea : Paysage Harmonieux Protégé, Catégorie V
Ce site est parmi les aires marines protégées pionnières ayant investies dans la lutte contre le changement climatique. A l'exemple d'Ambodivahibe qui est reconnu comme un site ayant une capacité de résilience naturelle au changement climatique et Nosy Hara qui a été un des premiers à appliquer des mesures d'adaptation sur la lutte contre le changement climatique et à intégrer cet aspect dans son Plan d'Aménagement et de Gestion.

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lonjo

Nosy Lonjo d'Antsiranana

• Date de soumission :15/02/2018
• Critères: (iii)(vii)
• Catégorie :Mixte
Soumis par : Ministère de la Culture, de l'Artisanat et de la Sauvegarde du patrimoine
• Coordonnées: Région Diana
Le site de Nosy Lonjo est un site mixte. Il se trouve à l'extrême-Nord de Madagascar dans la baie de Diégo-Suarez, Commune Ramena, District d'Antsiranana. Nosy Lonjo est un îlot d'origine volcanique, de forme conique de 122 mètres de hauteur et d'une superficie de 4,5 hectares. Il est constitué par des bancs de calcaire nummulitique détachés de la montagne dénommée Montagne des Français. L'îlot est recouvert d'une végétation composée de baobabs typiques Adansoniasuarezensis et de mangroves. Il est peuplé par une faune diverse dont les chauves-souris roussettes « fanihy » (Eidolondupreanum, Pteropusrufus). Cet îlot a un aspect particulier à la vue. De loin, il donne l'image d'un animal à quatre pattes assis ; vu de près, la cime du site semble présenter la tête d'un homme endormi. Nosy Lonjo est un site naturel pittoresque, préservé par sa vocation culturelle. Comme tous les îlots au large de la côte Nord-Ouest de la Grande Terre (Madagascar), il sert de lieu de sépulture des défunts souverains Sakalava, donc sacré. C'est aussi un lieu de culte aux ancêtres par les cérémonies traditionnelles « fijoroana » toujours pratiquées par les populations. A l'origine, c'était un lieu de sépulture pour les ancêtres des Anjoaty, groupe de population islamisé apparenté aux Sakalava de l'Ouest et du Sud-Est de Madagascar. Actuellement, c'est un lieu de culte traditionnel, « fijoroana ».

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hauteville

La Haute Ville d'Antananarivo

• Date de soumission : 02/02/2016
• Critères: (ii)(v)(vi)
• Catégorie : Culturel
Soumis par : Ministère de la Culture et de l'Artisanat de Madagascar
• Coordonnées: Commune urbaine d'Antananarivo, S18 55 20 E47 31 58
La Haute Ville est un site urbain d'une qualité exceptionnelle qui n'a pas d'équivalent en Afrique subsaharienne. Le mélange d'éléments architecturaux typiquement malgaches et d'éléments issus de la présence coloniale a façonné une architecture unique de grande qualité qui est encore suffisamment bien préservée. Le site ne se caractérise pas seulement par son architecture mais aussi par une forme urbaine spécifique dans laquelle les éléments du paysage jouent un rôle important et contribuent à la création d'un ensemble urbain cohérent et de grande qualité patrimoniale. Cet ensemble est également rehaussé par la présence du Rova de Antananarivo - l'enceinte du Palais royal et le Palais de la Reine - visible depuis plusieurs kilomètres à la ronde, et reste un élément visuel et architectural majeur définissant le paysage urbain de la ville. Enfin, la Haute Ville semble incarner le concept de paysage Culturel Urbain, c'est à dire une « approche fondée sur le paysage pour identifier, conserver, gérer et aménager les territoires historiques dans leur cadre urbain plus large, prenant en considération l'interdépendance de leurs formes physiques, leur organisation et leurs liaisons spatiales, leurs caractéristiques et leur environnement naturels ainsi que les valeurs sociales, culturelles et économiques qu'ils incarnent », semble particulièrement intéressant dans le cas de la Haute Ville.

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andrefana

Les Forêts sèches de l’Andrefana

• Date de soumission : 14/03/2008
• Critères: (ix)(x)
• Catégorie : Naturel
Soumis par : Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme
• État, province ou région : Régions de Diana, Boeny, Anosy, Atsimo, Andrefana, Androy, SAVA, Melaky
Ce site est composé de 7 aires protégées :
Réserve spéciale d'Ankarana S12 53 22 E49 09 47 (2009)
Parc national d'Ankarafantsika S16 12 30 E46 53 10 (2009)
Parc National d'Andohahela, Parcelle II S24 53 17 E46 35 24 (2009)
Parc national de Tsimanampetsotsa S24 06 06 E43 50 26 (A partir de 2012)
Réserve spéciale d'Analamerana S12 46 03 E49 29 46 (A partir de 2012)
NAP de Daraina S13 05 45 E49 42 00 (A partir de 2012)
Future NAP de Manambolomaty- Tsimembo S19 00 00 E44 23 29 (A partir de 2012)
Les aires protégées formant l'ensemble des forêts sèches de Madagascar sont localisées dans la partie occidentale et la partie sud de l'Ile. En contraste avec l'Écorégion des forêts humides de l'Atsinanana représentée par un ensemble de six aires protégées, les forêts sèches sont marquées par une sévère fragmentation historique et seuls quelques grands blocs isolés existent encore. Malgré ce défi important, des inventaires biologiques récents indiquent très clairement que ces grands blocs sont très importants pour la représentation de la biodiversité de Madagascar et le maintien des processus d'évolution au sein des communautés écologiques distinctes et uniques. Dans la même optique, ces inventaires indiquent que la diversité biologique au sein des forêts sèches a été historiquement sous estimée. Donc, il est de plus en plus évident que la région est caractérisée par une hétérogénéité biologique extraordinaire avec un nombre remarquable d'espèces localement endémiques et des changements de composition floristique et faunistique même entre des sites relativement proches. Cette richesse en matière de biodiversité est également accompagnée par un niveau de vulnérabilité de ces habitats et communautés qui, heureusement, est de plus en plus maîtrisée par des efforts majeurs pour la création et la bonne gestion des aires protégées.
Une variation de la composition floristique et faunistique existe au sein de l'Écorégion des forêts humides de l'Atsinanana mais ces différences sont relativement subtiles et il est donc convenable de les regrouper dans une seule écorégion unique. Par contre les forêts sèches de Madagascar démontrent une variation fortement marquée du nord au sud et deux écorégions pourraient être distinguées. Cependant, on observe une zone de transition assez large entre les deux et il est convenable de les regrouper pour la représentation de cette région extensive.

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anjanaharibe

Réserve Spéciale d’Anjanaharibe-Sud
(extension des forêts humides de l’Atsinanana)

• Date de soumission : 14/03/2008
• Critères: (ix)(x)
• Catégorie : Naturel
Soumis par : Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme
• État, province ou région : SAVA
• Coordonnées: S14 41 45 E49 27 09
Les forêts humides sont principalement localisées dans la partie orientale de Madagascar, à l'Est de la ligne de partage des eaux. Cependant des blocs forestiers relativement grands sont éparpillés sur le Haut Plateau central et dans la partie septentrionale de l'île. Le climat est de type tropical humide, caractérisé par des précipitations abondantes. Du nord vers le sud, on rencontre plusieurs types d'écosystèmes représentatifs des forêts humides de Madagascar : forêt de transition, prairies altimétries, savane naturelle et des récifs coralliens. Ces écosystèmes renferment une biodiversité unique dont la plupart des espèces animales et végétales sont endémiques. Elles appartiennent soit à une aire protégée, soit à une localité soit à une région.
Six aires protégées font déjà parties du site du patrimoine mondial dans cette écorégion : les parcs nationaux de Marojejy, Masoala, Zahamena, Ranomafana, Andringitra et Andohahela. Ces aires protégées sont situées sur des reliefs très variés. Les chaînes de montagnes dépassent les 2000 mètres d'altitude (massifs de Marojejy et de l'Andringitra, chaînes anosyenne). Lors de la nomination de ces parcs nationaux en juillet 2007, le Comité du Patrimoine Mondial et l'UICN ont recommandé une extension du bien.

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mahafaly

Sud-Ouest malgache, Pays Mahafaly

• Date de soumission : 14/11/1997
• Catégorie : Mixte
Soumis par : Centre d'Art et d'Archéologie de l'Université d'Antananarivo & Min. Culture et Communication
• Coordonnées: Le Pays Mahafaly est situé dans la région sud-ouest de Madagascar sur le plateau calcaire compris entre les fleuves Menarandra et Oni-lahy, à 150 km à l'est et au sud-est de Tuléar avec comme chefs-lieux Ampanihy, Ejeda et Betioky.
La zone proposée est un bien mixte à la fois naturel (I) et culturel (II). (I) Le Pays Mahafaly, comme l'ensemble de toute la partie sud de Madagascar est une rude région subdésertique avec un paysage végétal étrange adapté à la sécheresse et à la chaleur et qui semble appartenir à un autre monde : arbres sans feuilles, forets sans ombre, des épines partout, plantes grasses de toutes sortes, arbres-pieuvres ou arbres-cierges avec des candélabres épineux et décharnés euphorbes arborescentes au latex caustique, baobabs bouffis en forme de bouteilles, pachypodium boursoufflés, plantes dont la plupart ne se rencontrent nulle part ailleurs dans le monde... (II) De tout temps les habitants du sud de Madagascar et particulièrement les Mahafaly surent mettre à profit cette nature hostile et épineuse de la végétation pour la défense de leurs villages qui sont alors bâtis au milieu d'une ceinture infranchissable d'arbre" épineux. C'est aussi dans ce cadre que l'on trouve une forme d'art traditionnel particulièrement caractéristique de Madagascar et qui s'inscrit en même temps au cœur d'un faisceau de pratiques rituelles : l'art funéraire Mahafaly. Cet art funéraire est composé de tombeaux (de grands édifices carrés de 10 à 15 m de coté, de 1 m à 1,50 m de hauteur, constitués de pierres grossièrement taillées sur les parties externes et de pierres brutes entassées dans la partie interne recouvrant le compartiment funéraire); de pierre levées dressées au milieu de la façade principale et à chaque angle de l'édifice; d'arbres-pieuvres qui sont plantés contre l'édifice, de part et d'autre dé la façade principale; des aloalo qui sont des poteaux de bois sculpté de 1,50 m à 1,80 m de hauteur plantés sur le dessus vers l'est et enfin, des crânes des zébus sacrifiés lors de funérailles qui peuvent durer des semaines et de quelques ustensiles familiers du défunt. Les aloalo comportent des sculptures géométriques ajourées sur leur fut et dés figurines sculptées à leur sommet évoquant la personnalité du défunt, des biens qui lui étaient chers, des scènes de la vie quotidienne ou des zébus ou des oiseaux...

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40, rue du Général Foy - 75008 PARIS

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